Présentation

 

Qu'il s'agisse de l'entrainement piscine ou des sorties en milieu naturel, vous aurez besoin d'un matériel adapté à votre pratique de la plongée. L'offre en la matière est large et il n'est pas toujours si simple de faire un choix.

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Patrice est là pour vous conseiller, et n'hésitez pas à questionner les plongeurs plus expérimentés. Ils seront certainement ravis de vous faire part de leurs expériences et critères technico-économiques quant au choix de leur propre matériel. Néanmoins, ce qui suit pourra, peut-être dans un premier temps, éclairer votre lanterne.

 Les palmes

Le choix est vaste, car la palme idéale n’existe pas. Un même modèle, conçu pour une activité donnée, pourra convenir à tel individu et pas à tel autre. Son efficacité, donc son rendement, dépend de plusieurs paramètres :
La forme, la longueur, la structure et la rigidité de la voilure, la tenue du pied, mais aussi la morphologie du palmeur, sa condition physique, sa technique, son expérience et l’utilisation qu’il va en faire.
On distingue trois familles : loisir, chasse/apnée, plongée.

Dans chaque famille, on trouve deux types :

Les palmes réglables, fermées au talon par une sangle à serrer, elles se portent avec des bottillons à semelle en caoutchouc.
Les palmes chaussantes, prenant complètement le pied, se portent avec des chaussons en néoprène ou pieds nus. Si la palme chaussante assure une meilleure tenue du pied (notamment lors d’un effort de palmage), la palme réglable est plus polyvalente. Cette dernière permet, en outre, l’utilisation de combinaison étanche (où le bottillon est intégré à la combinaison).

Quel que soit votre choix, il faudra les essayer avec des bottillons ou des chaussons, afin de prendre la bonne taille (supérieure à la pointure habituelle).

La palme de loisir : elle est de forme classique, généralement courte, souple et chaussante. Elle est idéale pour apprendre le palmage sans difficulté. Bien que le rendement ne soit pas extraordinaire, elle conviendra également pour une balade PMT, par mer calme. Idéale donc pour débuter, la palme de loisir ne suffira plus dès que le plongeur maîtrisera la technique du palmage, qu’il aura acquis une certaine forme physique et que la perspective des plongées en mer se profilera à l’horizon. Le choix sera alors conditionné, outre sa morphologie, par la réponse à certaines questions qu’il devra se poser : les utilisera-t-il pour la plongée bouteille ou la chasse/apnée uniquement, ou les deux ? En mer tropicales ou en Bretagne ?…

La palme longue : Pour orienter ce choix, il faut différencier la palme longue de la palme de plongée. La palme longue : elle est faite pour la chasse/apnée. Rigide, elle s’utilise plutôt pour l’apnée profonde. Plus souple, elle convient mieux à la nage de surface. Généralement chaussante, de nombreux plongeurs l’ont adoptée. Si elle s’avère utile dans le courant, elle n’est, en revanche, pas toujours pratique en plongée, à la remontée à l’échelle ou pour s’équiper sur un zodiac.

La palme de plongée : elle est, quant à elle, de longueur moyenne. Sa rigidité dépendra du modèle (d’où le choix suivant l’utilisateur et l’utilisation). Il faut savoir qu’une palme rigide sera plus performante mais plus difficile à utiliser. Généralement de type réglable, certains modèles sont aussi de type chaussant. Cette palme est, de plus, suffisante pour pratiquer l’apnée sans prétention.
Prix minimum : palmes de plongée 45 €, chaussons 15 € et bottillons 30 €.

 

 Le masque

Là encore, le choix est vaste. Mais il est plus simple, et sera davantage fonction des goûts de chacun. Il est préférable de choisir un masque avec une jupe (partie au contact du visage) en silicone plutôt qu’en caoutchouc, car plus résistante et plus souple. Il doit être en verre trempé Securit. Certains modèles offrent la possibilité de changer les verres. C’est particulièrement intéressant pour ceux qui ont des problèmes de vue puisqu’il est possible d’adapter des verres correcteurs. Les masques de petit volume sont faits pour l’apnée, les plus grands volumes pour la plongée. Une vitre, deux verres, des vitres latérales,  restent un choix personnel.

Pour l’essayer : mettre le masque sur le visage sans passer la sangle, inspirer et lâcher le masque ; s’il tient, c’est qu’il est adapté à la forme du visage, sinon, en essayer un autre. Pour le nettoyer la première fois, utiliser du dentifrice ou du produit vaisselle. Ensuite, il suffira de le rincer à chaque fois, avec de la salive, pour éviter la buée. Dans certains masques neufs, certaines marques rajoutent un film de protection à l'intérieur, ce qui entraine de la buée. Pour éliminer cette pellicule, il faut simplement bruler les verres avec un briquet, bien sûr avec délicatesse (sans faire fondre le plastique qui est autour).

Prix d’un bon masque : 40 €

Le tuba

Le choix est très simple ; il faut que le tuba ait une longueur moyenne et un diamètre large. Il a, dans ce cas, souvent une forme courbe pour épouser celle du visage. Evitez les tubas longs, fins et droits. Les soupapes et autres gadgets, s’ils augmentent le prix, n’augmentent pas de manière significative le confort.
Prix moyen : 7€

 

La ceinture

Enfin, la ceinture. Elle devient indispensable en mer pour y mettre les plombs de lest. Il existe deux types de boucles ; la marseillaise et l’américaine. Cette dernière est beaucoup plus facile à régler.
Prix : 7€

Un jour peut-être, la plongée Hi-tech n’arrêtant pas de faire des progrès, nous serons équipés d’un système d’auto-propulsion et d’yeux bioniques. Mais en attendant, rendez-vous le vendredi pour l’entraînement PMT, sans oublier bien sûr les plongées en mer…


Bonnes bulles à tous !

 

Patrice,
Responsable Matériel

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